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Maïssa refait sa robe (Part II)

La suite des trépidantes aventures d'une restauration de Tabasco...

Ce 28/02/2010

Suite de la partie I, Did continue son récit sans s'essouffler.


Etape 4 : couchage du tabasco : J’appréhendais cette manoeuvre, j'ai posé quelques questions à Jean, qui m'a répondu en bleu (avec toujours autant de dévouement)
- Je viens de relire  ton article sur ta peinture. Ce n’est pas trop dur à coucher le bateau sur le côté ? Le plus dur est de le descendre de la remorque. Pour le coucher, j'ai disposé des matelas sous le bordé. On tire sur la drisse de spi, en même temps que 2 personnes soulèvent la coque. Après j'ai calé avec des bouts de chevron sous la quille à l'arrière, et à l'avant et l'arrière du puits de dérive, de façon à laisser le passage à la dérive.
- Dérive rentrée je suppose tu tires sur la drisse de spi ou de foc ? et tu cales ? Pourquoi ne pas l'avoir peint en extérieur ? Vent, herbes, graines, moucherons, moustiques, poussières, humidité le soir, pluie, soleil... en procédant par demi-coque,  de cette façon, c'est peut-être plus facile à appliquer sur le dessous, qu'une fois sur la remorque, non  ?  (mais remarque c'est moins évident pour les bordés, vu que c'est plus haut une fois couché)
- J'envisage de procéder de cette façon, car je compte faire une peinture à 2 couleurs en lui faisant un semblant d'anti fouling alors fais un vrai antifouling qui aura l'avantage de protéger la coque contre les balanes et les algues. Je n'ai pas peint sous la flottaison, seulement le pschitt de fin de course du pistolet. (oeuvre vive je crois) de couleur blanche ou claire, et les bordés  hors d’eau,  (oeuvre morte je crois) en remontant la flottaison de quelques centimètres.


Afin de lui affiner la ligne, il fait un peu ventru sur la remorque, et vu qu'il y passe le plus clair de son temps.J'ai moi aussi fait une ligne de flottaison au-dessus de la réelle, ainsi le bateau a l'air de flotter léger sur l'eau. La raison de départ était surtout d'éviter les salissures à la flottaison. A propos, je ne vois pas de liston sur les photos, est il retiré ou camouflé ? Je l'avais retiré, ce qui m'avait permis de découvrir les fissures au livet de pont. Un détail tout con: quand tu boucheras les 2 trous d'évacuations d'eau, en haut du tableau arrière, ferme-les plutôt à l'intérieur qu'à l'extérieur, de façon que l'intérieur du "tube" soit de la même couleur que l'extérieur. Je n’ai pas fait comme ça sur le mien et le coup d'oeil à cet endroit n'est pas parfait... merci Jean


Donc, las d'attendre René, (là aussi c'est un vrai René, c'est le beauf, celui qui a un gib sea 105) et d'autres potes qui ne sont jamais libres au même moment, j'ai entrepris de coucher mon Tabasco tout seul comme un grand.
J'ai fait passer la drisse du spi dans le hale bas de GV, en prenant soin de mettre le sifflet coinceur vers le bas, accroché à quelque chose de costaud, (n'ayant rien sous la main dans l'axe du tirage j'ai tiré une corde entre un arbre et une cuve de 1000 litres pleine de cette façon,  je pouvais placer mon palan ou je voulais) J'avais surtout l'appréhension de flamber le mât à tirer comme un taré dessus.
Je tirais donc sur le mât  par phases de quelques centimètres et, entre chaque phase, j'allais pousser et caler l'autre côté ... Donc, d'un côté la drisse de spi était au taquet  et de l'autre, je la bloquais au coinceur (c'est fait pour ça) du hale-bas plus une demi clé.
Ensuite, j'assurais en plus avec la 2° drisse de foc libre que j'ai fait passer autour du mat, pour ne pas tirer latéralement sur le réa d'en haut.


    
 

L'idéal et de se servir d'une drisse longue pour passer dans la palan  de hale bas.  Avec  la drisse de spi, je hisse le palan le plus haut possible tant qu'il me reste de la drisse dans le palan pour pouvoir y tirer dessus. Ensuite je la frappe au taquet au pied de mât , ce qui me permet de me reprendre une fois que j'ai tiré sur la drisse du palan (je sais pas si j'arrive à me faire comprendre).  
J'ai quand même rajouté 3 piquets + bout, pour maintenir chaque extrémité du Tabasco qui avait tendance à pivoter quand j'allais pousser sur le liston : un à chaque taquet des extrémités, et un à la poignée de roof ... Le Tabasco est parvenu à se coucher sans mal. J'ai dû faire appel à Isa dans la dernière phase, je n'arrivais plus à pousser et caler en même temps.


Haaar, non ? le récit s'arrête en plein action ! Le Tabasco va-t-il se redresser brusquement et procheter son Did, qui installait incidemment une girouette en tête de mat, par dessus la haie de son voisin ?...suite des tépidente aventures de Did voilier.tabasco.free.fr/article.php?ID_ARTICLE=61


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