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Maïssa refait sa robe (Part I)

Pour connaitre tout les secrets d'une peinture réussie.

Ce 19/02/2010

Did nous fait part de son expérience du rafraichissement de son tabasco, Maïssa. Partie par partie, étape par étape il va nous détailler son aventure...


    
 

Etape 1 : Je commence le ponçage, le bateau sur la remorque : Appréhendant l'épreuve du ponçage, il s'avère que ce n'est pas si terrible que cela pour peu que l'on soit (plus ou moins bien) équipé d'une ponceuse orbitale, pour ma part, une 1° prix à 20 € dans un bricotruc*, avec le seul défaut de transmettre un peu trop les vibrations aux mains, mais voyons plutôt le bon côté des choses, on écourtera les séances en évitant ainsi de faire trop chauffer la machine.
J'ai donc procédé par 1/2 bordés, et suis venu à bout des éclats de peinture en moins de temps que je pensais.
Je pensais devoir mettre la coque à nu, mais pourquoi faire ?
Si l'état de surface est bien lisse, si l'ancienne peinture est de qualité et qu'elle accroche bien je pense que c'est inutile. Je me contenterai de bien lisser la coque afin de ne sentir aucune aspérité a la main...

*Ces outils bon marché sont parfois très critiqués, on leur reproche principalement d'être  fragiles  et peu performants. Ils ont l'avantage d'être extrêmement bon marché, pour le prix d'une machine de qualité, on peut s'en procurer 3 voire 4 à prix discount, de plus elles sont garanties minimum 1 an. L'usage que j'en fais est occasionnel, je ne suis pas pressé et ne vais pas lui demander de poncer 3 tabasco à la journée. Si on ne les fait pas forcer pas et si on les laisse refroidir régulièrement,  (souvent les supports de charbons sont en plastique et fondent ) on peut s'en servir longtemps. et puis on est pas non plus à l'abri d’une panne avec un outillage de qualité... mais ça, ce n'est que mon avis bien personnel.


Etape 2 : Dépose du bateau de la remorque : Je pousse, je déroule le treuil, la remorque bascule, le bateau touche le sol, (le bon gazon bien tendre du jardin qui va pas apprécier le long séjour du  bateau)
Je continue de dérouler le treuil, la remorque avance jusqu'au moment où elle touche le sol se plantant dans le gazon, bloquant ainsi toute continuité de dépose. Je réfléchis quelques secondes, et, 2 solutions s'imposent  :
-ou je rends le bateau mobile, compliqué il faut adapter une roulette sur l'arrière  de la quille  pour que le bateau recule. (projet envisagé pour les cales pas assez pentues, mais pas à l'ordre  du jour )
-ou je rends le cul de la remorque mobile, c'est plus simple : un vieux patin a roulette (génération année 60 ) et 2 planches  (mises bout à bout )  feront  l'affaire, et ça y est la remorque avance, le bateau descend et se pose délicatement sur la gazon.

    
 

    
 

Etape 3 : Ponçage  du pont, le bateau est à portée. Avec la ponceuse orbitale à sec pour toutes les surfaces planes. Le roulement excentrique commence à saturer de poussière, il assure beaucoup moins son rôle "d'amortisseur de rotation".
Par moment elle s'emballe, agissant comme les ponceuses rotatives classiques, occasionnant un arrachage de matière plus conséquent, il faut y remédier vite avant de faire trop de dégâts. Démontage du plateau, un peu de pshit pshit nettoyant, petit coup de soufflette et un autre pshit pshit graissant et tout rentre dans l'ordre.
Ensuite huile de coude , bassine et papier de verre à l'eau  pour toutes les surfaces ou la ponceuse orbitale n'a pas accès. Pour cette épreuve fastidieuse où on a l'impression de ne pas avancer, je procède par tranche d'une heure, je me donne un secteur pas trop ambitieux à faire, et voyant que j'y parviens assez rapidement je dépasse  toujours ce que je m'étais prévu.
Je ne démonte pas encore l'accastillage, je me le réserve une fois la coque peinte et le bateau remis sur la remorque, Je pourrai ainsi le mettre a l'abri pour éviter les entrées d'eau, dans les phases de préparation finales avant la peinture du pont. J'en ai profité également pour reboucher les trous de deux inserts qui maintiennent les vis du balcon AV qui sont complètement foirées. J'ai agrandi les trous afin de recharger les trous en choucroute.


    
 

Pour éviter que toute la choucroute qu'on rajoute ne se transforme en ver qui rentre dans son trou. J'y ai enfilé une petite latte en bambou retenue par 2 fils, Ensuite je bourre les trous de choucroute et je tire sur les 2 fils pour écraser les vers de choucroute à l'intérieur en répétant l'opération plusieurs fois, et jusqu'à obtenir une épaisseur convenable pour y visser les futures vis.


    
 

Je vérifie l'épaisseur en sondant avec une pointe fine jusqu'à sentir le bambou. Ensuite petit avant trou de diamètre inférieur des futures vis et il y a plus qu'à visser. J'avais procédé de cette façon pour re-fixer tout mes taquets coinceurs sur le 420, et depuis ça tient.


Les réparations de Did vont-elles tenir ? Va-t-il renverser le pot résine époxy dans le fond du cockpit et ruiner ainsi des heures de labeur ? Vous le saurez en lisant la suite ici voilier.tabasco.free.fr/article.php?ID_ARTICLE=60


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