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Loarnic s'offre un lifting

Ou quand peinture rime avec grande aventure.

Ce 26/01/2013

    
 

En lisant l'article de Nicoldemange dans la section Expression, "Repeindre son tabasco, Ce qu'il ne faut pas faire", j'ai eu l'impression de revivre mes propres déboires et questionnements : mono ou bi-composants ? Sous-couche ou pas sous-couche ? Risque de cloques ou pas ? Ecouter les conseils de Monsieur Plus ou ça ira bien comme ça ? etc.

Bref, on part pour un petit coup de botox, et pour peu qu'on soit d'un tempérament un peu inquiet, de doutes en incertitudes, on finit par un lifting généralisé.


Loarnic à poil    
 
Loarnic à poil

Préparation : THE galère.
J'étais pourtant prévenu pour l'avoir lu quelque part, la préparation c'est 90% du temps à consacrer pour une nouvelle peinture. Ca s'est largement vérifié.

Aprés avoir passé des heures et des heures à poncer la 1ère couche de peinture, craignant une incompatibilité d'humeur entre la 2ème et mes produits bi-composants, j'ai repassé des heures et des heures à poncer le reste jusqu'au gelcoat.


Une orbitale a beau avoir un bon rendement, c'est long, très long, et fatigant. J'ai utilisé du grain 80, voire 50 pour l'antifouling, puis finition au 180.
J'ai essayé d'aller plus vite avec un disque à poncer monté sur perceuse. A oublier. Le temps gagné en ponçage est largement perdu en rebouchage des traces laissées par le disque.

A ce stade, j'ai mastiqué les plus gros trous et rayures. Les petits défauts se repèrent mal, il vaut mieux les traiter aprés avoir passé la sous-couche.


Loarnic en T-shirt    
 
Loarnic en T-shirt

Sous-couche : j'ai passé 1 couche de sous-couche polyuréthane pour peinture bi-composants sur la partie emmergée, et 2 couches de primaire époxy bi-composant sur la zone immergée.

Les 2 produits s'appliquent sans problème au rouleau. On peut facilement enlever l'aspect peau d'orange donné par le rouleau en passant un coup d'abrasif fin à la main, si on souhaite une finition impec avant peinture.


Et avec sa nouvelle robe    
 
Et avec sa nouvelle robe

Peinture : la notice précisait "Application à la brosse, au rouleau, ou au pistolet". J'ai donc naïvement tenté ma chance au rouleau.
Gag.
C'est simple, j'avais l'impression de peindre avec de la bière tellement il y avait de bulles. Et qui ne partaient pas au séchage.

On oublie le rouleau, nettoyage de l'essai, et appel au secours d'un pote qui est arrivé avec son compresseur et m'a badigeonné ça en 2 coups de cuillère à pot.

Malheureusement il y avait trop de soleil, le coté exposé est nickel, le coté à l'ombre a mis trop longtemps à sécher et des coulures plus ou moins bien rattrapées sont apparues. C'est pas grave, y a pas à dire, la bi c'est bô !


Moule pointes de diamant    
 
Moule pointes de diamant

Le pont pour finir.
Celui de Loarnic donnait l'impression d'avoir essuyé l'attaque de Pearl Harbor. Au début, j'ai essayé de sauver le gelcoat, mais il y avait trop à faire et c'était trop difficile de retrouver la nuance d'origine, plus ou moins défraichie selon les endroits.

Donc réparations au mastic et peinture.
Sur les zones pointes de diamant, j'ai rebouché certains petits éclats au mastic, et refait les dessins avec un tiers-point.
Pour réparer des surfaces plus importantes, j'ai huilé une zone saine dont j'ai pris l'empreinte avec du mastic.


    
 

Il suffit d'appuyer fermement ce moule huilé sur du mastic appliqué sur la zone à refaire, et laisser durcir.

Cette photo a été prise à un endroit où il y avait un trou d'environ 5 cm de diamètre.


Pour la peinture, je voulais quelque chose de pas trop brillant et bien antidérapant. J'ai choisi la mono-composant In...eck de la marque In...nal.

Trés mauvaise pioche. Cette peinture s'est révélée à la fois fragile, trés désagréable au toucher, trés salissante, et impossible à nettoyer. De plus elle jaunit au soleil. Sa seule qualité est d'être bien antidérapante, mais au bout d'une seule saison, le pont est redevenu presqu'aussi moche qu'avant.

La mort dans l'âme, je me suis résolu à tout décaper et repeindre en bi-composant.

Du boulot en perspective pour le printemps...

Bon vent à tous.

Denis


Commentaires

nicolas le 2013-02-04 à 17:28
Pour la peinture cockpit, ça me fait penser à ce que mon ship m'a vendu pour l'intérieur du coffre: mono-composant en ajoutant bien: "surtout n'utilise pas ça pour l'éxtérieur. Ca va jaunir au soleil."
 
loic le 2016-11-17 à 10:19
Bonjour, bi ou mono composant? moi j'ai toujours opté pour la mono car elle est plus facile à poser, par contre il faut la refaire tous les 4 ans, c'est sur. Le ponçage de préparation est long c'est vrai mais il est aussi directement lié à la qualité de la ponceuse, une orbitale c'est déjà bien, mais attention à sa course de ponçage. Certaine ponceuse offre une course variable entre 3 et 5 mm et là il est possible de gagner en temps et en pénibilité. attention tout de même à harmoniser le g
 

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