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Loarnic se met au courant

Ou l'électrification basse consommation d'un Tabasco.

Ce 01/12/2012

    
 

L’an dernier, j’en ai eu assez d’avoir 36 lampes différentes dans le bateau, torches, lampes d’ambiance, frontales, sécurité, signalisation, qu'on ne sait jamais où poser, comment faire tenir, sans compter la palanquée de piles de rechange de tous modèles qui va avec.

J’ai donc décidé d’électrifier Loarnic, et de ne garder en mobile qu’une torche étanche avec lampe flash et 2 petites frontales.


    
 

Pour la batterie, je voulais quelque chose de léger et souple d’utilisation.
Entre la bonne vieille batterie au plomb, éprouvée mais lourde, le lithium hi-tech, léger mais cher, délicat à charger, et n’offrant pas des tensions standards (multiples de 3,7 V), j’ai opté pour des accus Sanyo Eneloop. Cette dernière génération d’accus Ni-MH n’a pas les inconvénients des anciens Ni-Cd (effet mémoire, auto-décharge, capacité limitée), ils sont moins fragiles que les lithium et leur coût reste raisonnable.

Le boitier est fait en PVC. Il contient 20 accus bâtons LR06 de 2000mAh (on trouve maintenant des 2500), ce qui donne une batterie de 12V, 4Ah. Il est équipé de prises jack entrée et sortie, d’une prise allume cigare permettant de brancher des chargeurs de téléphone portable, APN, etc, d’un fusible et d’un indicateur de charge de récup.


    
 

Evidemment, 4Ah, ça reste peu. Il faut diminuer la consommation, donc LED à tous les étages.
Les LED n’ont que des avantages : elles sont petites, peu fragiles, bon marché, durent longtemps, ne chauffent pas et consomment peu.
On en trouve un choix pléthorique sur le net. La plupart ont une tension d’alimentation de 3 V, pour une batterie de 12V il suffit de les grouper par 4 en série.

Au dessus de chaque couchette, j’ai installé une liseuse. Elles ont un faisceau étroit obtenu avec des LED rondes, angle de diffusion 20°. Il y en a 4 par spot.
Epatant pour lire le soir au lit.


    
 

Les matériaux sont 100% récup : chute de tube alu, scoubidou métallique articulé, rondelle plastique pour le socle.


    
 

Pour toutes les autres applications, j’ai pris des LED Superflux de forme carrée, diffusion à 140°.

Le plafonnier en compte 24, c’est beaucoup trop, la moitié voire le tiers auraient suffi, on y voit comme en plein jour. J'ai intercalé une petite résistance pour ménager nos rétines.

Au dessus, l’écran de l’anémomètre, qui affiche aussi la tension de la batterie, montage de mon fiston électronicien. A droite, le loch, qui n’est pas encore installé.


    
 

Pour les feux de signalisation, j'ai tout simplement collé les cabochons des feux à piles Plastimo sur le toit de la cabine. Ils sont placés en partie sous les mains courantes pour être protégés des chocs.
Chaque feu comporte 2 LED.


    
 

Le feu de tête de mât en compte 4.
Au dessus vous voyez de capteur de l'anémomètre.
Tout est 100% récup : tube plastique transparent d'emballage pour le feu, morceau de vieille antenne TV pour le support, demi balles de ping-pong pour l'anémomètre.

Pour les connections, j'ai utilisé des prises d'aquariophilie, elles sont beaucoup plus petites que celles qu'on trouve chez les vendeurs d'accastillage, et on doit pouvoir leur faire confiance question étanchéité.


    
 

Enfin, j'ai fait une petite balladeuse pour l'éclairage extérieur. On peut la ficher dans la batterie qu'on utilise alors comme une lampe à poser, ou la brancher sur une rallonge et l'accrocher en hauteur grace à la samgle.
Il y a 16 LED, là aussi ça éclaire vraiment beaucoup.


Les consos pour terminer : une misère.
Compter 20 mAh par groupe de 4 LED. Je vous épargne les calculs, mais on tient 4-5 jours faciles en faisant quelques recharges d'appareils. Si on ne se sert que de l'éclairage, la batterie est à peine déchargée au bout de 15 jours.

Bon vent et bonnes navs !

Denis


Commentaires

Volt le 2012-12-02 à 08:47
Intéressant l'anémomètre de récup. Mais par quel prodige les demis balle de ping-pong convertissent la vitesse du vent en chiffre dans la console du carré ?
 
denis le 2012-12-03 à 17:45
C’est le même principe qu’un compteur de vélo : un aimant dans le rotor déclenche à chaque tour un contacteur magnétique situé dans la base. Le reste est pour moi de la magie noire. Mon fils a fabriqué un circuit imprimé avec une puce qu’il a programmée, le tout convertit les impulsions en affichage numérique. Le plus rigolo a été l’étalonnage : on a fixé l’anémomètre tout à l’avant du capot de la voiture pour qu’il n’ait pas de turbulences, on l’a relié par des fils à un ordi portable, avec à
 
denis le 2012-12-03 à 17:47
La suite : avec à coté un 2ème anémomètre à main du commerce servant d’étalon, et je conduisais à différentes vitesses stabilisées pendant que mon fils rentrait les données sur l’ordi. J’aurais bien voulu voir la tête des flics sont on en avait croisé :o)
 
Petrel le 2012-12-04 à 13:10
T'es toujours au jus...
 
Nicolas le 2012-12-08 à 23:40
Impressionante ton installation!
 
Anonyme le 2015-09-25 à 16:08
Bonjour, j'ai beau chercher, je ne trouve pas votre batterie sur le net, où vous êtes vous procurés cette petite batterie ? Bravo pour toutes les astuces que vous développez pour votre tabasco ! merci Cordialement, Alain
 
OUI le 2015-09-25 à 16:10
re-Bonjour, Le Tabasco faisait partie du haut de ma liste pour notre premier voilier, mais je n'en ai pas trouvé à l'époque et nous avons pris un DL contreplaqué de la même taille mais un peu plus large... :-)
 
OUI le 2017-02-06 à 16:40
re-Bonjour, Le Tabasco faisait partie du haut de ma liste pour notre premier voilier, mais je n'en ai pas trouvé à l'époque et nous avons pris un DL contreplaqué de la même taille mais un peu plus large... :-)
 

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