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Réparation de coque

Mission : réparer plusieurs trous et déchirures de la coque.

Ce 12/01/2013

Le carottage de la mousse    
 
Le carottage de la mousse

La situation de départ : Le précédent propriétaire avait déjà fait une réparation sur un trou, certainement un gros d’ailleurs car lors de l’accident, l’impact avait repoussé la mousse qui avait décollée le caisson intérieur sous cockpit tribord. Le contre moulage au fond du bateau autour du puits de dérive était découpé, ainsi que le contre moulage du puits de dérive lui-même. Des carottages ont été effectué pour estimer l’état de la mousse d’insubmersibilité. J’ai pu localiser les trous et déchirures de la coque.



Trous et déchirures le long du puits de dérive ; je ne les ai pas compté mais il y en avait quelques uns quand même.

    
 

Ma réflexion sur le déroulement des travaux :

Solution 1 :
par l’extérieur, ce qui oblige à des superpositions de couches de tissus et un rattrapage au mastique de finition. Avantage ; vite fait bien fait. Point défavorable ; je referme une plaie sans savoir dans quel état est le reste derrière .

Solution 2 :
Par l’intérieur ce qui oblige à ouvrir les caissons, enlever la mousse (à l’époque je pensais la remettre en position) et refermer. Point favorable : réparation sérieuse , après travaux je connaîtrais le bateau sur le bout des doigts, je serai plus serein en mer. Point défavorable ; le coût du projet s’alourdit, du travail désagréable en perspective surtout sous le cockpit.

Après quelques nuits de réflexion, j’opte pour la deuxième solution. Pour l’aventure et la sérénité en mer, je ne suis pas pressé et j’ai envi de faire les choses au mieux.

On remonte les manches et c’est parti ( dit comme ça on ne dirait pas que les travaux ont déjà pris deux saisons et que les finitions ne sont pas encore réalisées.)


Ca mousse !    
 
Ca mousse !

Le découpage des caissons et leur nettoyage :

J’ai découpé les caissons à la scie sauteuse en partant des trous de carottage. Je voulais enlever de grandes plaques afin que je puisse travailler aisément et enlever la mousse en gros morceaux pour la remettre. Lorsque le contremoulage était trop près de la coque j’ai utilisé une Drémel .
( sur la troisième photo on peut observer que les fonds du carré et le pourtour du puits de dérive ont été stratifié pour resolidariser les caissons à la coque . Pour éviter les déformations de coque le bateau à été caller de niveau).

Première désillusion les mousses sont pourries dans les fonds sur 10 cm c’est ce qu’il y a dans les sacs poubelles car elles partaient en lambeaux. Je me trouve donc face à un autre problème : refaire de la mousse (expérience douloureuse de jeunesse qui à échoué deux fois…). Par contre le bateau sera beaucoup plus sain une fois la coque bien nettoyée. Second problème comment vais-je refaire les caissons sous cockpit ?


    
 

Le rebouchage des trous :
La stratification par l’intérieur était vraiment la bonne solution. Face à la situation des idées sont venues :
Par exemple cloisonner ses caissons qui en fait n’en sont qu’un seul puisque tout communique.
Poser des lèvres en bois pour repositionner les plaques de strat. avant collage.


La flottabilité :
Difficile de s’en passer. Malgré le plus, apporté par le cloisonnage du caisson, les volumes restent importants.

Je ne pense pas que la mousse rentre en compte dans la solidité de la coque. Enfin pas dans la rigidité longitudinale ou transversale, au poinçonnement sur la coque par contre là elle doit avoir son rôle à jouer. Mais bon la décision de s’en passer est prise, acheter des volumes de flottabilité gonflable type dériveur est hors de prix. Alors l’idée de mettre des bags à vin est venue de mon beau- père. Nous avons fait un test de résistance “ quand même“. Je placerais des trappes de visite étanches à chaque caisson pour pouvoir les changer en cas de besoin, ou pouvoir refaire de la mousse si cela ne marche pas.

La photo a été prise pendant le test : les bags sont restés tout un hiver en condition sans se dégonfler, d’autres qui était ailleurs sous charge n’ont pas bougé non plus. Ils ont été retiré avant la fermeture des caissons.

Air ou pinard ?    
 
Air ou pinard ?

La fermeture des caissons :
Rien de bien méchant, je l’ai est posée sur les lèvres en bois préalablement collées. Puis j’ai stratifié du tissu de verre par-dessus.

Là j’ai perdu des photos car aujourd’hui, les plaques sont posées collées et enduites.

    
 

Les caissons sous cockpit :
Voici là phase des travaux où j’ai regretté mes 90 Kg.
Je ne pouvais pas reposer les plaques que j’avais enlevées. Il me fallait reconstruire les caissons. Et le plus dur était de se couler dedans !

Jamais je ne souhaiterais être réincarné en escargot !

Enfin bon quand faut y aller !!!    
 
Enfin bon quand faut y aller !!!

    
 

D’abord réaliser un barbotage afin d’y fixer un CP marine dessus.
Le CP sera stratifié pour le solidariser à la coque et le rendre étanche. A ce jour, j’en suis là dans mes travaux.

Je travaille en ce moment au chaud à refaire la barre, le safran, la porte et le capot d’entrée.

Au printemps, si le temps le permet, je ferais les finitions intérieures à savoir enduis et peinture. Avant d’attaquer le puits de dérive et la coque extérieure…


Commentaires

Nicolas le 2013-01-12 à 15:52
Là, je me rends compte qu'à côté de toi, je suis un nain de jardin...tu as mon respect pour ces travaux de géant!
 
denis le 2013-01-15 à 18:35
Oui, quel courage ! Pense à bien ventiler les volumes sous cockpit quand tu referas ton stratifié, c'est pas trés bon à respirer tout ça. Perso j'utilise un bête aspirateur de ménage, je le mets à l'extérieur, j'envoie le tuyau au fond de l'équipet, ça aspire toutes les vapeurs, on peut travailler le nez sur la résine sans rien sentir !
 
Henry le 2013-01-21 à 11:47
Quelque chose me dit que, cette année encore, mon ami Loïc va être mon équipier sur Maraudeur... Respect en tout cas pour les travaux ! H.
 
loic le 2013-01-26 à 18:28
Mais non Henry, attend le moi de Juin pour dire ça. Pour les vapeurs je travaille avec un masque à cartouches. Et Puis je fais toute mes strats à l'époxy plus cher c'est sur mais une meilleure tenue et peu d'odeur (même si cela doit pas être terrible pour l'oragnisme).
 
nicolas le 2013-01-27 à 21:46
Courage Loic, tu vas y arriver. Moi, pour les odeurs, j'envois de l'air frais avec un ventilo et j'aspire avec un aspî comme Denis.
 
loic le 2013-08-16 à 13:52
après des tests en mer, je reprend ce fil pour modifier certaines affirmations: attention, la mousse rentre bien en compte dans la rigidité de la coque et il est difficile de s'en passer. la coque du tabasco est fragile. Et pour compléter mes écrits après fermeture des caissons j'ai enduit pour boucher les imperfections puis stratifié par dessus et bien au delà des découpes voilà a+
 
schmurf le 2013-11-19 à 19:29
!!! beau boulot !!! chapeau gars !!!
 
Anonyme le 2018-03-01 à 18:42
Oui bravo ! Mais il y quelques détails qui manquent, vous n'avez donc pas mi les bag des cubis, alors pour finir quel mousse avez vous utilisée, ou autre, et comment l'avez vous installée ?
 
loic le 2018-04-23 à 16:16
Bonjour, si les bag de cubis sont à leur place. Je navigue tous les étés avec Frimousse, à ce jour je n'ai toujours pas changé les bag qui vieillisse très bien.
 
Baroudhonneur le 2018-12-24 à 22:11
Bizarre les bags, mais je suis en train d'en torturer trois pour voir, et , incroyable ! c'est hyper résistant ! Merci !
 

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